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Des chercheurs de l’UFPE (Brésil) à PAVE | 12-16/05/2025

Le laboratoire PAVE est honoré de recevoir trois des chercheurs de l’Universidade Federal de Pernambuco (ville de Recife, Brésil) pour une semaine d’échanges autour de la pédagogie, de la recherche et de futurs échanges entre l’ENSAPBx et l’UFPE.

Les premiers échanges s’étaient tenus à Recife avec la participation de Guy Tapie en 2023, puis autour d’un séminaire international en visio-conférence dédié à l’intervention sur l’existant en architecture et urbanisme, en octobre 2024. 

Une nouvelle étape est franchie aujourd’hui avec la mis een place d’un partenariat entre nos deux établissements et la mise en place de mobilités étudiantes à la rentrée 2025 en plus d’un workshop international auquel se retrouveront des chercheurs de PAVE et de l’UFPE, des étudiants fnraçais et brésiliens.

Au programme de cette semaine d’échanges, des visites à l’A’Urba, des visites de site et le séminaire international “l’informel dans la ville : la marge à la conquête de la norme ?” organisé par Pascal Machado (Professeur à l’UFPE et doctorant à PAVE).

PAVE remercie le consulat de France et l’Institut français pour leur soutien dans l’organsaition de ces évènements participant à la saison Brésil-France 2025. 

l’informel dans la ville : la marge à la conquête de la norme ? | séminaire doctoral – 14/05/2025 | format hybride

Séminaire international hybride (distanciel et présentiel), avec traduction simultanée français et portugais.

Pour participer à distance au Séminaire Doctoral Brésil-France :
https://us02web.zoom.us/j/88369578509?pwd=mqNLjPFJ2CyUalarJJ7k5SgjhmzQ1H.1

ID de réunion : 883 6957 8509 | Code secret : 890691 

inscriptions ici !

Le prochain séminaire doctoral PAVE marquera une étape majeure de la coopération entre le laboratoire et l’Universidade Federal de Pernambuco (UFPE) à Récife, au Brésil. Soutenu par le Consulat Général de France à Récife, dans le cadre de l’année France-Brésil 2025, ce séminaire s’intéressera à l’informalité dans la ville et la production architecturale et urbaine qui en découle.

Séminaire organisé par Pascal Machado, doctorant PAVE-CED et professeur à l’UFPE.

Dans de nombreux pays, le bidonville fait partie d’une forme d’habitat toujours d’actualité. Véritable produit de la logique néo-libérale de fabrication de la ville, les bidonvilles ou quartiers informels y sont une partie intégrante des processus de métropolisation. Délaissés par les pouvoirs publics, produit d’une pauvreté endémique, la problématique environnementale interroge sous un autre angle, leur identité, les conditions de vie et la citoyenneté des populations. Néanmoins, le bidonville se connecte à la ville dite formelle, participe par ses activités à ses richesses, fait preuve de résilience. Nous débattrons des processus de fabrication informelle et de leur contribution à la production et
la gouvernance métropolitaine.
Les expériences sur trois continents, et leurs modalités d’analyse nous donnerons un point de vue comparé. La table ronde ouvrira vers des réflexions à plus large échelle.

SÉMINAIRE ANIMÉ PAR : PATRICE GODIER (Maître de conférence – ENSAP Bordeaux)

  • Come SALVAIRE : Post-doctorant IRD – Enseignant Chercheur – Laboratoire LAM – Sciences Po Bordeaux –
    Université Bordeaux Montaigne. MEXICO / LAGOS – MEXIQUE / NIGERIA
  • Fabiano DINIZ : Professeur Université – UFPE. RECIFE – BRÉSIL
  • Fanny GERBEAUD : Ingénieure de Recherche – Laboratoire PAVE – Bordeaux. BANGKOK – THAÏLANDE
  • Salec HALIDI ABDEREMANE : Doctorant Université de Bordeaux – EDSP2 / CED – Laboratoire PAVE.
    MORONI – COMORES
  • Pascal MACHADO : Doctorant Université de Bordeaux – EDSP2 / CED – Laboratoire PAVE. JOÃO PESSOA ET
    NATAL – BRÉSIL

TABLE RONDE :
Guy Tapie (professeur émerite – PAVE – Ensap Bordeaux) – Professeurs Dayse Luckwü / Enio Laprovitera /
Zeca Brandão (Ufpe – Brésil)

La recherche “Faire la transition dans son salon” à Leroy Merlin Source | Lille – 10/04/2025

Fanny Gerbeaud présentera le 10 avril prochain certains résultats de la recherche “Faire la transition dans son salon”, livrée en 2024. Il s’agira d’aborder les conclusions principales de l’étude auprès de collaborateurs de Leroy Merlin – marketing et équipes produits – pour mieux adresser certains enjeux relatifs à la transformation du logement en vue d’y développer un mode de vie et des pratiques plus durables.

Pour en savoir plus sur la recherche, c’est ici !

“Matières narratives” | Nouvelle publication – contribution d’Eric Chauvier

Eric Chauvier y contribue autour des ” formes narratives du suburbain” :

Découvrez le nouvel ouvrage de Laurent Matthey, Simon Gaberell et Elena Cogato Lanza intitulé “Matières narratives. Concevoir la ville par le récit”.

” A partir de trois exemples d’enquête en anthropologie suburbaine, la perspective narrative et non fictionnelle opère un changement radical de paradigme. À la double mise à distance traditionnelle des observés et des lecteurs se substitue une phénoménologie de l’écriture (les étapes du récit) et de la lecture (la projection dans une réalité textuelle) susceptible d’amener le lecteur à porter un autre regard sur l’expertise urbaine en sciences humaines. Par cette contribution, je souhaite envisager un au-delà de la scission institutionnelle entre les « régimes d’expertise (notamment urbaines) métadiscursifs » et les « récits d’enquête immersifs ». Cette division implique que le visa de scientificité ne s’appliquerait qu’au premier régime, reléguant le récit du côté des coulisses et des implicites de la science. Dans les trois exemples que je présente, le récit de l’enquête traduit au contraire son potentiel de vérifiabilité en relatant, finalement, les conditions de possibilité de l’expertise. Ce n’est pas le cas pour des métadiscours dont la forme hypothético-déductive rend invérifiables les informations ethnographiques et, finalement, l’enquête elle-même.”

L’ouvrage en accès numérique ici !

RÉSUMÉ DE L’OUVRAGE :

La question du récit en aménagement et urbanisme donne lieu, depuis plusieurs décennies, à une activité scientifique, éditoriale et professionnelle soutenue.
À travers diverses études de cas, réflexions théoriques et expérimentations méthodologiques, cet ouvrage propose une cartographie de l’extraordinaire diversité des travaux placés sous le signe du narratif. Il s’attache à identifier les grandes actions – faire parler, transformer, comprendre ou rendre sensible – dont le récit est l’opérateur, de manière à esquisser les contours d’une approche globalement cohérente de l’espace habité, de son analyse, de sa planification et de son projet.

Contributions de Pascal Amphoux, Nathalie Audas, Karine Basset, Dolorès Bertrais, Laure Brayer, Éric Chauvier, Elena Cogato Lanza, Louis Drompt, Yankel Fijalkow, Simon Gaberell, Marc Higgin, Isabelle Kloepper, Olivier Labussière, Sébastien Lambelet, Lise Landrin, Mathilde C. Loiselle, Laurent Matthey, Yves Monnier, Camille Mortelette, Nicole Peccoud, Rachel Thomas et Pieter Uyttenhove. 

Fanny Gerbeaud et Boboyaka au séminaire HAGEVIE | 17/03/2025

Le prochain atelier HAGEVIE du REHAL s’intéressera à la notion de voisinage dans l’habitat, autour des pratiques et des différents âges de la vie. Dans ce cadre, Fanny Gerbeaud parlera de certains aspects de la recherche Boboyaka La Castagne (en cours), dédiée à un projet d’habitat coopératif labellisé par le Ministère de la Culture (programme EQLD).

“Voisin-âges : pratiques, perceptions et politiques publiques à l’épreuve des proximités” aura lieu le 17 mars 2025 de 9h00 à 12h30. SUIVEZ LE SEMINAIRE EN LIGNE ICI !

résumé :

« Mes voisins coopérateurs », un regard sur le projet de coopérative d’habitat sénior Boboyaka
Guy Tapie et Fanny Gerbeaud, Laboratoire PAVE (ENSAP Bordeaux)
« Vieillir chez soi, ensemble et heureux », telle est la devise des Boboyaka, un groupe d’une vingtaine de séniors, constitués en coopérative depuis 2016, qui ambitionne de créer puis de gérer l’habitat de leurs vieux jours à leur image. Autour des 20 logements envisagés, le programme complexe et la localisation du projet visent à tisser des liens au-delà des seuls membres pour redonner une place pérenne aux séniors dans la société et la ville.
Notre intervention portera un regard sur ce projet coopératif « en train de se faire » autour de la notion de voisinage. Si notre recherche en cours s’intéresse principalement au processus de conception coopératif du projet architectural (puis de l’appropriation des logements), nous proposons d’évoquer trois principaux aspects lors de cette séance d’Hagévie : créer et choisir ses voisins ; faire lien entre générations/avec la ville ; composer pour vieillir ensemble tout en restant chez-soi.

La mémoire au Tribunal | nouvel article de Patrice Godier – revue CaMBo

Pour son nouveau numéro consacré à la ville et les morts, la revue CaMBo propose de revenir sur la conception du tribunal de grand instance de Bordeaux. Cet article signé par Patrice Godier est à retrouver dans la rubrique Mémoire, et ci-dessous !

Bonne lecture…

Éditorial du n°26 de CaMBo,

CaMBo lève le voile sur un sujet souvent écarté des conversations, tenu éloigné des regards, mais qui semble intéresser de plus en plus les urbanistes : comment vivre avec « nos » morts ? Le sujet nous parle en effet de la ville ; il est question de place et de plan, de sol et d’espace, de cohabitation et de pratiques, de paysage et d’environnement, de représentations et de mémoire…

Ce dossier de CaMBo aborde ainsi largement les notions de proximité et de distance mais reste toutefois discret sur celle du temps : quand la mort, cette inconnue certaine, va-t-elle nous attraper ? D’aucuns s’en remettent à Dieu, d’autres se tournent vers la statistique.

Le « bon chiffre », celui qui permet de se situer, de s’évaluer et parfois aussi de se rassurer, fait toujours foi, même dans le domaine de la mort. L’espérance de vie – qui offre une perspective plutôt positive du sujet – des femmes est supérieure à celle des hommes mais, globalement, stagne dans les pays riches. L’analyse statistique nous enseigne que la mort, aussi, connaît des saisons : en France, on meurt plus en janvier, c’est le fait des personnes âgées. Pour les moins de 30 ans, le mois le plus fatal est juillet, en particulier pour les moins de 18 ans. Elle indique même les jours les plus probables de notre mort. Une étude récente de l’Insee dévoile que c’est le jour de son anniversaire que chaque personne a le plus de « chances » de décéder ! Le risque de mourir ce jour particulier augmente en moyenne de 6 % pour l’ensemble de la population ; il est même accru de 24 % pour les hommes de 18 à 40 ans. Comportements à risques, excès, émotion, sentiment de solitude… les explications sont diverses.

L’IA et sa toute-puissance peuvent-elles désormais nous venir en aide ? En combinant de multiples facteurs, comme le genre, la profession, l’hérédité, le lieu de résidence… des modèles d’intelligence artificielle s’exercent à prédire le moment de notre mort. Tout est question de probabilité, certes, mais l’algorithme, oracle du XXIe siècle, peut-il résoudre l’énigme de l’existence ?

Prendre ces chiffres au pied de la lettre et de façon personnelle est vain : évitons de confondre statistique et numérologie ! En revanche, l’analyse de ces données pourrait permettre d’anticiper l’action publique : adapter sur l’année les effectifs des hôpitaux, aménager de nouveaux cimetières, imaginer des lieux refuges en cas de canicule, flécher des moyens sur la prévention du suicide ou l’aide aux personnes âgées… et combattre les inégalités des chances qui se jouent dans les parcours de vie comme face à la mort. Aujourd’hui, en France, plus de 9 ans d’espérance de vie séparent un homme en situation de précarité d’un autre qui vit avec 2 000 euros par mois. Ce diagnostic, connu mais néanmoins saisissant, devrait pousser chacun dans l’action, probablement le meilleur moyen de tenir à distance l’angoisse d’une mort promise.

Françoise Le Lay

Responsabilisation des usagers et déchets ménagers | nouvelle publication de Maxence Mautray

Maxence Mautray, sociologue et doctorant au laboratoire PAVE, mène une recherche sur les politiques Zéro Waste au prisme des inégalités socio-économiques. Découvrez son article tout juste publié dans la revue Lien Social et Politiques, n°93 :

“La responsabilisation des usagers, une modalité contestée de
gouvernance des déchets ménagers. Étude de la réception d’une politique locale de réduction des déchets par la population ciblée”

Un article à lire et télécharger en intégralité en suivant le lien ci-dessus, ou directement sur notre site !

Caroline Mazel à la JE “Label ACR : Avant, pendant et après les travaux | 6/02/2025

Caroline Mazel, enseignante et chercheuse à PAVE, participera le 6 février prochain à la Journée d’Étude “ARCHITECTURE CONTEMPORAINE REMARQUABLE. ACTUALITÉS, RECHERCHES, DÉBATS SUR LES ŒUVRES & LE LABEL ACR”. Elle y évoquera le Label ACR comme “un vecteur d’enseignement du projet” au travers de “l’expérience de l’Ensap Bordeaux : entre identification, analyse, transmission et valorisation”.

Cette J.E. est organisée par l’Association Nationale des Conseillers pour l’Architecture (ANCA) en lien avec le ministère de la Culture et avec ses partenaires. Elle s’inscrit dans une visée tant scientifique que professionnelle. Elle vise à partager entre les acteurs qui s’intéressent ou pratiquent le label Acr, des expériences et réflexions sur l’évolution des édifices labellisés et cela plus particulièrement avant, pendant et après les phases de travaux. Au cours de cette journée, une dizaine d’intervenants, provenant de régions et d’horizons professionnels variés, viendront partager leurs problématiques quant à la question des travaux sur les édifices labellisée Acr. Ils aborderont le sujet au travers d’études et diagnostics préalables, de retours d’expériences sur des opérations d’interventions, des actions de valorisation, des réflexions théoriques et spéculatives sur les pratiques architecturales ou encore des expériences d’enseignement spécifique. Une table ronde réunissant des personnalités reconnues viendra conclure les travaux et ouvrir quelques perspectives.

Inscriptions et programme complet ici !

Un lac inconnu | nouvel ouvrage d’Eric Chauvier

Découvrez le nouvel ouvrage d’Eric Chauvier, chercheur et professeur HDR à l’ENSAP Bordeaux, paru aux éditions Allia.

“Ils créent des foyers domestiques, éprouvent le besoin de préserver ces lieux. Mais des bruits inquiétants montent en provenance des marais. Seraient-ce les œuvres de la nuit ? Ou bien le risque de perdre les sites de gisement ? Leur appréhension se creuse, s’affine, s’enténèbre. Ils voudraient la partager, mais ils ne le peuvent pas encore. La tragédie prend forme.”

Il y a bien longtemps, voilà quelques millions d’années, ils se dressent sur leurs membres postérieurs. Bipèdes, ils découvrent le feu, la chasse, l’épouillage, le langage articulé. D’âge en âge, d’inventions en découvertes, nous les voyons s’organiser, explorer, progresser. La conscience se dessine plus distinctement et, avec elle, apparaît l’angoisse de mourir qu’il faut apprivoiser.

“Ils” ? Voici l’Homme ! L’Histoire s’accélère, chaque progrès échouant à nous arracher à notre condition, à l’angoisse de la finitude : rites, croyances, commerce, esclavage, religion, gouvernements, conquêtes, sciences, révolution industrielle, société de consommation, crises, intelligence artificielle.

Avec un art de l’ellipse qui n’oublie rien, Chauvier maîtrise le temps long et nous fait traverser plusieurs millénaires. Fluide et incisif, Un lac inconnu hypnotise le lecteur dans un véritable tour de force narratif. Parti des origines, ce voyage vertigineux vous emmènera au-delà : vers notre avenir. Là où l’humanité fusionne avec la technologie, dans une ultime tentative de conjurer la mort et de repousser ses limites. Au bout de notre aveuglement et de notre déni de la mort. Avant la catastrophe finale ?

Avec un art de l’ellipse qui n’oublie rien, Chauvier maîtrise le temps long et nous fait traverser plusieurs millénaires. Fluide et incisif, Un lac inconnu hypnotise le lecteur dans un véritable tour de force narratif. Parti des origines, ce voyage vertigineux vous emmènera au-delà : vers notre avenir. Là où l’humanité fusionne avec la technologie, dans une ultime tentative de conjurer la mort et de repousser ses limites. Au bout de notre aveuglement et de notre déni de la mort. Avant la catastrophe finale ?

Mayotte : entre Chido et défis à venir | recherche MIGRAF

Dans le cadre de la recherche MIGRAF, et suite au passage du cyclone Chido à Mayotte, Olivier Chadoin et Anthony Goreau-Ponceaud expliquent le contexte du 101e département français et certains résultats issus du terrain réalisé avant Chido.

Retrouvez ci-dessous les articles, podcasts et articles de presse :

ARTICLE – THE CONVERSATION “Mayotte : Une urbanisation à repenser”

Pour en savoir plus sur la recherche MIGRAF, cliquez ici

capsule vidéo #3 : la recherche à PAVE : avec qui et comment ?

La 3e capsule vidéo de Zoé Vandenberg sur le laboratoire PAVE clôture cette série pour en savoir plus sur la recherche entre sociologie et architecture…

Cette fois, la vidéo se concentre sur le réseau de chercheurs et les méthodes utilisées par les membres de PAVE pour mener leurs travaux scientifiques. Découvrez l’environnement de travail et les partenariats tissés dans le temps par l’équipe. Bon visionnage !

Capsule PAVE n°3 : la recherche à PAVE, avec qui ? comment ? (réalisation : Zoé Vandenberg)